Mardi 20 décembre
Les webcams sont nombreuses sur le volcan Kilauea (E.U.A) pour surveiller de manière continue l’activité volcanique.
La caméra web en infrarouge thermique a enregistré la chaleur dégagée en surface par le lac de lave du cratère du Halema’uma’u. Il est possible de remarquer des régions où le magma est apparent (couleur orangée à rouge). Les volcanologues suivent avec une telle webcam l’activité du lac de lave. Cette webcam en infrarouge thermique fournit des images plus contrastées pendant les nuits plus fraîches que les journées.
La webcam dans le « visible » enregistre la luminosité du cratère Halema’uma’u. Dans son cas, elle permet d’observer pendant la journée l’activité volcanique du cratère quand la visibilité est assez bonne (pas trop de nuages, de brouillard ou de gaz).
Le large cratère du Halema’uma’u peut se remplir de magma et donner un lac de lave très actif. Il peut aussi se vider de son magma. La surface d’un lac de lave typiquement se fragmente et se retourne pour créer une nouvelle surface de lave quand l’activité est intense. Les mouvements de la surface du lac de lave sont provoqués par les mouvements sous-jacents et par l’enfoncement de morceaux de croûte qui refroidissent. Très dynamique tout ça !
Le Halema’uma’u est au sommet du volcan Kilauea. Ce volcan est un petit frère du Mauna Loa, mais il sait faire parler de lui ! Volcan situé sur le flanc sud-est du Mauna Loa, ses éruptions se produisent à son sommet ou bien le long de ses flancs suivant des fractures appelées des rifts. Depuis quelques semaines, le Kilauea et le Mauna Loa étaient tous les deux en éruption. Mais depuis quelques jours, les scientifiques ont observé que l’activité s’était arrêtée pour ces deux volcans hawaiiens. On surveille la prochaine sortie de magma sur l’un ou l’autre de ces volcans très actifs.
Source Image : HVO
Définition
webcam
Une webcam est une caméra vidéo numérique qui enregistre en continu des vidéos ou des photos. Ces webcams sont très utilisées pour surveiller l’activité sur des volcans, en particulier dans des zones non facilement accessibles. Elles peuvent être régulièrement détruites ou abimées par l’activité elle-même ou par les intempéries. Elles sont connectées à un centre où les scientifiques peuvent analyser les informations transmises.